Cinq décisions impactantes de Pablo Correa

La semaine dernière, nous fêtions les 30 ans de l'arrivée de Pablo Correa à Nancy. L'occasion pour nous de revenir cette fois-ci sur la saison et les décisions qui ont impacté la saison. Entre coups tactiques, et gestion des hommes, la saison du staff nancéien est pratiquement un sans-faute. Voici cinq décisions marquantes du maestro uruguayen.

Carlier milieu de terrain…

C'est sûrement la meilleure chose qui est arrivée à l'ASNL cette saison. Latéral de formation, voire défenseur central dans la défense à trois la saison précédente, Maxence Carlier est monté d'un cran sur le terrain. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'entreprise a été couronnée de succès, et tout le mérite en revient à Pablo Correa et son staff. L'ex-Sedanais et Lavalois a illuminé de sa maîtrise et de son sang-froid, devenant ainsi la pierre angulaire du collectif nancéien.

À côté de Maxence Carlier, on avait bien sûr Teddy Bouriaud, mais aussi un petit nouveau à ce poste : Walid Bouabdeli. Si lors de la saison 2023/2024, le joueur passé par Reims Sainte-Anne a parfois semblé en hésitation sur son véritable poste, tantôt derrière l'attaquant, tantôt au milieu de terrain, cette fois-ci il n'y avait plus de doute. Aligné au milieu de terrain, un peu plus bas, il a pu faire parler sa maîtrise technique, tout en se projetant en mettant à profit ses capacités offensives. Alors qu'il arrivait de N3 l'été dernier, Walid est devenu grand et s'est affirmé comme un incontournable.

Quelle ne fut pas notre surprise lorsque face au Mans dans un match capital, on a vu que Pablo Correa avait une nouvelle fois préféré Adrian Dabasse à Cheikh Touré. Le désarroi était le plus total chez la plupart des suiveurs, mais le terrain a donné raison au coach uruguayen. L'ancien Orléanais a eu plus les faveurs du staff que le pur buteur, grâce à sa capacité à participer au jeu. Gagnant en confiance au fur et à mesure de la saison, Dabasse est devenu un homme clé du jeu nancéien.

C'est la dynamite de cette saison. Arrivé directement d'Uruguay grâce aux réseaux de Pablo Correa et d'Adrian Sarkisian notamment, Jimmy Evans a été l'étincelle nécessaire pour changer le cours de certains matchs. Incorporé progressivement à l'effectif lorrain, le Nigérian a pris de plus en plus d'importance et d'épaisseur jusqu'à postuler parfois à une place de titulaire. Si son adaptation a parfois été plutôt difficile, l'ailier droit n'a jamais rechigné. En plus d'une volonté à toute épreuve, il a bénéficié du superbe encadrement du staff qui ne l'a jamais jeté dans des situations inconfortables et a toujours pris soin de prendre son temps avec le feu-follet.

Dans une saison de champion, il y a toujours des soubresauts liés à la position de favori et de leader au sein même de l'effectif. C'est humain, la réussite peut provoquer certaines réactions d'orgueil ou de jalousie vis-à-vis d'autres. Hormis le cas Cheikh Touré - très vite réglé - le staff nancéien a toujours su gérer les attentes et les égos des uns et des autres. Les acteurs de cette saison l'ont répété à l'envi, ce groupe était soudé et fonctionnait presque comme une famille. Le programme de la préparation estivale, agrémentée de moments de cohésion, concocté par le staff n'y est pas pour rien. Et tout, ou presque, est sûrement parti de là.

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Emile Pawlik

Rédaction

Rédacteur FansOfNancy