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Attaque de feu, défense de fer, records... Les chiffres d'une saison historique !

Cette saison, l'AS Nancy Lorraine a tout bien fait. La montée en Ligue 2, trois ans après l'avoir quittée, et en prime le titre au terme de la 30e journée, à deux matchs du terme. Au-delà de la réalité du classement, les hommes de Pablo Correa ont réalisé une saison historique à l'échelle du club et même du championnat, à certains égards. Retour en chiffres sur cette année exceptionnelle, avec l'aide précieuse de Florent Gazeau de Stats Picot.


Une force offensive incroyable…

Cette saison, Nancy a été une armada offensive impressionnante, tous les entraîneurs adverses se sont accordés à le dire. Avec 54 buts inscrits, l'ASNL termine meilleure attaque du championnat National, loin devant Le Mans et Concarneau qui ont marqué 48 buts. Avec quelques festivals mémorables comme la victoire au Mans (0-4), contre Quevilly-Rouen (4-1) ou encore la "manita" infligée à Orléans (5-1), l'équipe de Pablo Correa a souvent fait parler la poudre. C'est dingue comme les chiffres contredisent ce qu'on peut lire, à droite et à gauche.

Si l'on prend de la hauteur, avec une moyenne d'1,69 but par match, l'ASNL réalise un très bel exercice. Il faut remonter 35 ans plus tôt, en 1989/1990 pour retrouver la trace d'une saison aussi prolifique. A l'époque, Nancy, emmenée par Robert Dewilder avait inscrit 62 buts en 34 matchs en deuxième division, soit une moyenne de 1,82. Pas mal pour la bande à Pablo Correa.


… et variée

A Nancy, le danger venait de partout cette saison. Là où l'an dernier Cheikh Touré était le dépositaire principal du secteur offensif lorrain, cette fois-ci, plusieurs s'y sont collés. Cheikh Touré avec ses 8 buts reste important, mais il a été supplanté par Adrian Dabasse et ses 10 buts. Auteur d'une fin de saison canon, Brandon Bokangu n'est pas en reste avec ses sept buts inscrits. Au total, ce sont 14 joueurs qui ont marqué au moins une fois.


Un banc importantissime

Cette année, tout le monde l'a remarqué : le danger venait du banc et des entrées tonitruantes de Jimmy Evans ou de Sidi Cissé pour ne citer qu'eux. Et pour cause, 18 buts ont été inscrits par des joueurs entrés en cours de jeu. Puisque les hommes de Pablo Correa aimaient se muer en maîtres du suspense, 16 buts ont été marqués dans le dernier quart d'heure. Le temps additionnel a aussi été prolifique avec cinq buts inscrits dans les ultimes instants des rencontres, après la 90e minute. Trois d'entre eux ont rapporté six points, primordiaux dans l'histoire de la saison nancéienne.

Ce banc sert aussi à conserver les résultats souvent acquis avant. Lorsque l'ASNL a ouvert le score cette saison, c'est arrivée à 21 reprises, elle a gagné 18 fois, soit 85 % des cas. Sinon, elle a réalisé deux nuls et une défaite, c'était contre Valenciennes à domicile (1-2). Ce chiffre montre la solidité de notre équipe et la difficulté de la tâche pour l'adversaire de réussir à remonter le score, une fois menés.


Une défense de fer

Certes, Nancy a marqué des buts, et ça tombe bien c'est tout le principe du football : marquer des buts. Mais il y a une sous-règle, pour gagner, il faut marquer au moins un but de plus que son adversaire, ou en encaisser un en moins, c'est selon. Lors de cette saison, les Nancéiens ont encaissé moins d'un but par match avec 28 réalisations encaissées en 32 rencontres. Elle partage le titre de meilleure défense avec Bourg-en-Bresse et son dernier rempart, Charly Jan, qui a d'ailleurs été désigné meilleur gardien de la saison.

Martin Sourzac et toute l'équipe nancéienne ne sont pas en reste. Sur près de la moitié des matchs, Nancy n'a pas encaissé un seul but, avec 15 clean sheets cette saison, un record, là aussi, dans le championnat.


Mieux que le Red Star !

Alors, ça peut prêter à confusion, mais Nancy a enregistré 65 points comme le Red Star, la saison dernière. A la différence près que l'ASNL a disputé deux matchs en moins, eu égard à la descente administrative de Bordeaux qui n'a pas été remplacé. On peut donc considérer que le bilan comptable est meilleur, mathématiquement parlant. Plus de 2 points (2.03) par match, un palier souvent très parlant, au-delà duquel on domine souvent son sujet.

Dans l'histoire de l'ASNL, c'est la 3e meilleure moyenne de points enregistrée. Là aussi, il faut remonter très, très loin pour retrouver la trace d'un tel bilan. On reparle de la saison 1989/1990 en D2A avec 2.09. Le record est toujours détenu par l'équipe de 1969/1970, dans les premières années de l'histoire du club avec 2.17 sous les ordres de René Pleimelding. Bref, s'il en fallait encore, voici de nouvelles preuves que les joueurs de cette année ont écrit une page de l'histoire du club au chardon. Même si ici, on n'en doutait pas beaucoup.




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