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P13A vs ASNL (2-2) | Bokangu a gagné, Nancy a fait nul

© Photo MAXPPP/Baptiste Autissier

  Le film du match


L’avant match


Après leur victoire probante face au Mans, les Nancéiens se déplacent au stade Pelé pour affronter le Paris 13 Atlético, mal classé du championnat. Battus à l'aller par les Gobelins (1-2), les Nancéiens savent qu'il ne faut pas prendre cette équipe à la légère, d'autant plus sur un synthétique difficile à gérer. En grand stratège, Pablo Correa aligne d'entrée Brandon Bokangu, ancien de la maison parisienne, pour la première fois depuis neuf rencontres. Sidibé et Fdaouch animeront les ailes, tandis que Camara supplée Bouriaud, suspendu.


Première mi-temps


Il régnait un parfum de Coupe de France aux abords du stade Pelé. D'un côté, une tribune de trois rangées, de l'autre, un parcage sur une butte en herbe. Mais comme en Coupe, il faut toujours se méfier des déplacements, loin du faste de Marcel Picot. Nancy ouvre les hostilités en premier avec un centre clinique de Sidibé pour Fdaouch, laissé seul au second poteau et qui manque l'immanquable. (9') Les Lorrains vont se faire punir directement d'un bijou de Diomandé. Placée en pleine lucarne, la frappe est imparable pour Martin Sourzac qui ne peut que constater les dégats et se plaindre de l'apathie de la défense, qui a laissé tout le loisir à l'attaquant adverse d'armer. (16')


La révolte tarde à venir et les Nancéiens perdent même le contrôle de la possession. Mais peu à peu, le jeu combiné sur les côtés porte ses fruits d'abord une première fois avec une tête de Bokangu, mais le but est annulé suite à un hors-jeu de Martin Expérience, puis une deuxième fois une minute plus tard. Walid Bouabdeli profite d'un décalage pour s'échapper sur son côté droit et centrer pour Brandon Bokangu qui cette fois-ci ramène les Nancéiens à égalité. (37') Les deux équipes vont tranquillement jusqu'à la mi-temps, mais Nancy a su se rassurer.




Seconde mi-temps


Au retour des vestiaires, les Nancéiens continuent d'appuyer là où ça fait mal. Trouvé sur le côté droit, Walid Bouabdeli centre fort. Fdaouch est trouvé, mais ne parvient pas à contrôler le ballon, Brandon Bokangu surgit pour fracasser la cage adverse et donner l'avantage aux siens. (49') Paris réagit vite, mais bute sur un Martin Sourzac des grands soirs (52'). Peu à peu, Nancy est entre deux eaux et ne parvient pas à se mettre à l'abri. Le temps passant, les Lorrains reculent de plus en plus et laissent la possession à leurs adversaires qui gagnent peu à peu en confiance. En appuyant sur les côtés, les Gobelins trouvent de plus en plus d'espace et se montrent de plus en plus dangereux.


L'ASNL procède, elle, en contre et Jimmy Evans, entré quelques minutes bute par deux fois sur deux superbes interventions de Germain Sanou (80', 83'). Sur la contre-attaque, ils obtiennent un corner, que Paris transforme, en mettant à profit un cafouillage dans la surface (84'). Jusqu'au bout, les Nancéiens ont tremblé, mais le score ne bougera plus. Un point en plus ou deux points de perdus, c'est selon… Mais vu le scénario, on peut se satisfaire de ce point ramené, d'autant plus que Le Mans et Boulogne n'ont pas gagné non plus.



Votre homme du match !

Brandon Bokangu | 92 votes | 86.6%

Walid Bouabdeli | 10 votes | 10.1%

Oumar Sidibé | 0 vote | 0.0%

Nicolas Saint-Ruf | 1 vote | 0.8%

Martin Sourzac | 3 votes | 2.5%

Le coup de  de FansOfNancy


C'était un match important et symbolique pour lui. De retour sur le terrain où il s'est révélé la saison dernière, Brandon Bokangu a brillé de mille feux hier sur le synthétique du stade Pelé. Disponible, infatigable et si efficace avec ses deux buts inscrits, il a validé le choix de Pablo Correa de l'aligner d'entrée. Un doublé d'autant plus fort pour lui qu'il a eu la douleur de perdre son père, il y a quelques semaines. Dans sa story Instagram, il lui a d'ailleurs dédié ses buts. On redemande à le voir !


On aurait préféré...


Être accrédité... Malgré nos multiples appels, mails envoyés, nous n'avons jamais réussi à entrer en contact avec le responsable presse de Paris 13 - si tant est qu'il existe. Nous avons quand même pu vous faire vivre le match sur place, mais sans les accès que nous espérions, ce que nous regrettons.


Ne pas laisser Paris jouer. Le coach nancéien en a parlé après la rencontre, les appuis sur les synthétiques sont différents de ceux sur une pelouse naturelle et les Nancéiens en ont souffert. En reculant petit à petit, ils ont tendu le bâton pour se faire battre et concéder l'égalisation.



Le chiffre à retenir


18


Comme le nombre de rencontres lors desquelles Nancy n'avait pas enregistré de match nul. C'est seulement le 4e de la saison après le 2-2 à Rouen, le 0-0 à Versailles et le 1-1 à Boulogne, toujours à l'extérieur donc.



 La réaction des coachs


P.Correa : « On a un peu reculé dans les dernières minutes, quand on menait encore 2-1. Il y a eu, aussi, l’effet de la fatigue avec les courses sur ce terrain synthétique. C’est toujours dommage d’encaisser un but dans les derniers instants. Mais le principal regret, c’est d’avoir vu le gardien adversaire réaliser deux arrêts extraordinaires qui nous ont privés du 3-1. Cela dit, lorsqu’on s’est retrouvé mené à la marque au bout d’un quart d’heure de jeu dans ce contexte très étrange, j’aurais signé pour un résultat nul. C’était un match complètement à part , pas simple à négocier, et je trouve qu’on s’en est plutôt bien sorti. Puisqu’on arrive vers la fin du championnat, il y a du calcul. On estime que c’est un bon point, avec les résultats des autres équipes de tête. Un bon point qu’on va tout faire pour bonifier davantage, à l’occasion des deux matches d’affilée qui nous attendent à Picot. »

M. Flachez : « Après la victoire contre Châteauroux à domicile, c’est bien d’avoir tenu le leader en échec. Tout le monde connaît la qualité de cette équipe de Nancy qui a réussi à renverser le score, ce vendredi soir. On a eu l’immense mérite de ne jamais lâcher et d’aller chercher l’égalisation. »


 Et la prochaine échéance ?


Nancy retrouve Picot pour deux rencontres consécutives. Première étape dès vendredi prochain avec la venue de Châteauroux, lanterne rouge du championnat. Toujours dans le coup pour se maintenir, les Berrichons ne vont pas être une équipe à prendre à la légère. Une raison d'espérer : les Castelroussins n'ont gagné qu'un seul de leurs treize déplacements cette saison. La Mission Ligue 2 continue !


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