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Interview | Prince Mendy : “J’essaie d’encadrer au maximum les jeunes”

Il est l’une des premières recrues de Nancy version National. Le Franco-Sénégalais arrive libre et signe un contrat de deux ans le 1er juillet. Prince Mendy revient pour nous sur l’arrivée de Pedretti, son rôle auprès des jeunes et la bonne série en cours de l’ASNL.


Parle-nous de l’arrivée de Benoît Pedretti, est-ce que tu sens un nouvel élan de motivation dans le vestiaire ?

C’est différent. Ce n'est pas la même philosophie. C’est plus moderne, c’est la nouvelle génération, il va être diplômé prochainement. En plus, il jouait encore au foot il n'y a pas longtemps donc il nous comprend et il a encore le truc.


Tu fais partie de la liste des cadres et relais sur le terrain mise en place par Pedretti, qu’est-ce que cela représente pour toi ?

C’est important, ça montre que le coach compte sur moi et qu’il a confiance en moi donc ça me pousse à encore plus me donner pour les autres. Je parle beaucoup sur le terrain. Il y a le Prince sur le terrain et le Prince en dehors du terrain, plus réservé.


On sait que pour un défenseur, le binôme formé avec son coéquipier de charnière et son gardien doit être huilé. Comment t’entends-tu sur, et en dehors du terrain avec Lucas et Martin ?

Je m’entends bien avec eux, même en dehors on se voit parfois. Nous ce qu’on veut c’est ne pas prendre de buts, on a tous les deux faim. Quand on perd les matchs, on a les nerfs et même si ce n'est pas de notre faute, je le prends pour moi.


Comment juges-tu l’intégration de jeunes comme Tayot et Bouzar en défense, puisque c’est ton domaine ?

C’est très bien. Gwilhem était sur une bonne dynamique avant que Pedretti arrive, c’est bien il faut qu’il continue. J’ai découvert Samir quand il est monté s’entraîner avec nous. Quand on est monté à Dunkerque, il a fait un super match. Si le coach fait appel à des jeunes, on sait qu’on peut compter sur eux. Il y a de bons jeunes à Nancy.


Quel rôle joues-tu auprès d’eux ?

J’essaie d’encadrer au maximum les jeunes. C’est important de leur parler, de leur dire de ne pas lâcher. J’ai été dans la même situation qu’eux où je jouais peu. Donc je leur dis chacun son tour et leur heure viendra.


Cette force mentale à Dunkerque et au Mans et ces deux victoires obtenues, elles font forcément du bien au moral. A quoi sont-elles dues ?

On a pas changé grand chose. Les discours n'ont pas été les mêmes. On n’avait pas de consignes de pressing, le coach nous a dit de jouer. On n’a jamais douté à Dunkerque.

Quand il y a eu le penalty au Mans, j’ai dit “Martin va l’arrêter”, et quand il l’a arrêté, je savais qu’ils n’allaient pas marquer ensuite.


Entre nous, il y a main de Ndoye contre Le Mans ?

(rires) Je suis à côté de l’action, et oui il met la main.


On a l’impression de voir une nouvelle équipe, un collectif plus solidaire, est-ce qu’il y a un moment où vous ne souhaitiez plus faire d’efforts sur le terrain ?

Non, on n’est pas la place où on voulait être au classement. Donc on a tous mis le bleu de chauffe. On ne veut pas se faire remarquer en faisant couler le club. Si demain on descend, on n’a plus de contrat, donc avoir l’avenir du club en mains, c’est aussi assurer le nôtre. Si cela arrive, on ne trouvera jamais mieux que Nancy.


Quelle est ton analyse du match d’hier, satisfait ou frustré de ne ramener qu’un point de Corse ? [NDLR : Bastia Borgo - ASNL, 24/02/2023, 0-0]

Dans l’ensemble, c’est un match maîtrisé de notre part. On a mis en place le jeu que l’on souhaitait. Il nous a juste manqué ce but pour ramener les trois points. Je suis un peu frustré quand même.


A titre personnel, tu retiens la nouvelle solidité défensive hier soir ou le manque de réalisme devant le but adverse ?

Je retiens notre solidité défensive, toute l’équipe a été solide, en bloc. On retient que quand on est solide, on ne perd pas donc c’est une très bonne chose.


De quoi parle-t-on en termes d’objectifs dans le vestiaire aujourd’hui entre coéquipiers, uniquement du maintien ou on vise un peu plus ambitieux ?

On parle de gagner le plus de matchs possibles. Prendre match après match, on ne va pas se voiler la face, ça va être dur de viser le haut de tableau parce qu’ils sont loin. Mais on ne s’interdit rien. On verra où on sera le 26 mai.


Vous retrouvez Marcel Picot après trois matchs à l’extérieur, as-tu un message à faire passer aux supporters avant d’affronter Versailles ?

On aura besoin de nos supporters pour la réception de Versailles. Leur soutien sera une force en plus dans ce match, donc j’invite tous les amoureux de l’ASNL à venir au stade pour nous soutenir !


Merci Prince pour ton temps et tes réponses ! 



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