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SEMAINE SPECIALE CDL - Témoignages de supporters (1ère partie)

A l'occasion de la semaine spéciale  « 15 ans de souvenirs » pour la Coupe de la Ligue, nous vous avons proposé, sur les réseaux sociaux, de partager vos témoignages sur cette journée très particulière qu'a été le 22 avril 2006.

Voici donc 16 de vos témoignages ! Un second article paraîtra demain, vendredi 23/04, avec la suite des témoignages. 


Gilles :  @jilfransoi 

Cette saison-là, j'étais exilé en région parisienne. Je n'avais pas eu l'occasion d'aller à Nancy et je suivais donc la première saison dans en L1 de l'ASNL à distance. La précédente descente m’avait marquée. Les années de galère à 2 doigts du national aussi. Quitter l'élite, surtout de cette manière là, c'était très dur. Depuis, les résultats du club n'avaient apporté que très peu de satisfaction. La gloire de Nancy était encore uniquement illustrée par les vieilles photos de Platoche en maillot moulant.

Alors ce 22 avril 2006, on peut dire que tout a changé. Après avoir obtenu sa montée en L1 quelques mois avant, Nancy avait la possibilité de gagner un titre, de se qualifier pour la coupe d'Europe. Après la demi-finale contre le Mans en février, j'avais activé tous mes réseaux pour obtenir une place pour la finale. N'étant pas sur place, et pas abonné, c'était une tâche compliquée. Impossible de ne pas aller au stade de France pour voir cette finale.

Le jour venu, je ne me rappelle finalement pas grand chose. Dans la journée, la joie de retrouver les copains de Nancy à la descente d'un des nombreux trains Corail bondés arrivés en gare de l'Est. Un stress énorme comme si ma vie dépendait de cette finale. Pendant le match, une tension continue, et un peu d'incrédulité de voir que Nancy mène rapidement au score. A la mi-temps, je croise par hasard cette fille qui était dans ma classe au collège, dont j'étais secrètement amoureux, et dont j'avais perdu toute trace. Pas le temps de s'attarder là dessus, le match va reprendre !

Tristesse infinie quand Vahirua égalise. le scénario est clair alors : on va perdre, "comme d'habitude". Et puis finalement non. On marque, on gagne. La fin de match n'a aucun sens, beaucoup de bruit, de sueur. Le président Rousselot, Mathieu Barbier, Emmanuel Duchemin, tout le monde exulte. Correa qui traverse le terrain au coup de sifflet final. Le stade de France rempli de drapeau rouge et blanc.

La joie est immense, alors on exagère un peu: on a gagné la coupe du Monde, nous sommes les plus grands, Kim ballon d'or. On fait la fête, on se couche tard. On se dit qu'il faut en profiter, qu'on ne connaîtra jamais mieux. On n'était pas loin.

A la fin il ne reste que les souvenirs. Ils sont beaux, prenons-en soin.



Olivier : @BurgerOlivier1  

Contrairement à beaucoup de supporters je ne suis pas allé au stade de France en train mais en bus. C'est André Portzert qui avait organisé le déplacement. L'ambiance était géniale. Maillot de foot, déguisement de père Noël, de super Zerka, tout le monde était à fond. Lors de l'arrêt à l'aller on a même fait des concours de chants contre d'autres bus ! On avait largement le temps d'arriver donc pas de stress mais nous étions pressés d'arriver sur place pour ressentir l'ambiance monter et voir le match de lever le rideau. Arrivé à proximité du stade de France l'excitation monte d'un cran On voit tous le SDF sur notre droite. On regarde tous évidemment et on voit tous les bus sortir. Tous sauf le nôtre. Notre chauffeur oublie de sortir. C'est parti pour plus d'une heure de galère dans les bouchons de la région Parisienne. Le stress et la tension montent. On se demande si on va voir le début du match. On arrive finalement à peine 15 minutes avant. C'était chaud. Au final l'épisode est vite oublié quand l’ASNL a soulevé la coupe. Lors du second but c'était l'euphorie, un état second. Je suis tombé dans les bras d'André et on s'est retrouvés je ne sais pas comment allongés en bas de la tribune. Moments magiques et inoubliables. Voir l’ASNL à Paris en finale de coupe est un rêve de gosse qui s'est réalisé.


Alex : @vipsud04

J'étais présent pour la finale avec des potes. Nous avions pris le bus des supporters comme beaucoup. Moi par contre c'est surtout sur la fin du match. Pendant toute la journée j'avais le maillot de la finale mais avec un petit truc en plus ... le drapeau brésilien autour du cou. Au coup de sifflet final... Je suis monté sur l'un des grillages du stade de France. Le kop nancéien était au-dessus je crois et moi derrière le but. Vingtième rang ... bref je suis monté sur le grillage à me tenir comme un fou ! Les joueurs faisaient un tour d'honneur ... je vois Dédé Luiz suivi de Kim ... je hurle pour avoir son maillot mais dans l'euphorie je lui envois mon drapeau brésilien. Je n’ai rien eu en retour même pas un short ! Mais le principal c'est que mon rêve de voir Mon Nancy en finale du Coupe comme mon père avait pu vivre au Parc avec Platoche s’est réalisé !!! Tellement beau !!!! Au retour dans le train du retour affrété par le club, je revois les clichés de la finale et de la fin du match avec Kim avec mon drapeau !!! Si tu me lis Carlos Henrique Dias … As-tu toujours mon drapeau ?  


Ismaël : @IsmoLeKing

J'avais 8 ans en cette belle année 2006 et pour tout avouer je ne comprenais pas encore tout au foot ... Par contre ce que j'avais bien compris c'était la promesse de mon père qui m'avait dit que si Nancy gagnait la demi-finale de Coupe de la Ligue contre Le Mans, il m'emmènerait à Paris voir la finale. Ce qui devait arriver arriva, l'ASNL est venue à bout de l'ogre Manceau (bon un gentil ogre quand même) et je me rappelle encore des mouvements dignes d'un trampoline de la passerelle en revenant du stade. Ensuite, c'est assez flou mais mon souvenir le plus marquant c'est le retour vers Nancy le soir même (pas de couvre-feu à l'époque snif), à regarder les étoiles en ne comprenant pas exactement ce qui s'était passé mais en sachant que j'avais vécu un moment historique !! Et pour preuve, c'est l'un des plus beaux souvenirs de l'histoire de ce magnifique club et je suis aujourd'hui super fier de pouvoir dire "j'y étais" !  


Nicolas : @gourouswar  

J’étais assez jeune du coup les souvenirs ne sont plus aussi précis ; je me souviens de quelques moments ; le but de Vahirua qui nous a refroidi en début de seconde période... Le rouge de Puygrenier qui nous fait une Lecluse … Le but de Kim qui symbolise la rage de réussir, l'abnégation de tout un club qui revient de loin. Je me rappelle avoir fini torse nu sur le but de Kim tellement j'étais heureux !! Sinon ce que je retiens c'était l'attente avant le match ! Une nuée de train rempli de supporter nancéien, parti très tôt, une longue journée remplie d'attente pour un sacre exceptionnel et historique !!!


Romain : @romi_nous

C’est un de mes plus beaux souvenirs en tant que supporter, je devais avoir 8ans. Ca faisait 2 ans que j’étais abonné, je me rappelle je voyais tout en grand. On venait de monter en L1, on passe de 20000 personnes à picot à 40000 au SDF si je ne me trompe pas, il y avait une ferveur de dingue que cela soit sur place en avant match autour du stade, dans les gradins ou même dans la ville de Nancy tout entière (place Stan par exemple). Ce qui m’a le plus marqué c’est qu’à chaque but de Nancy on avait le droit à des descentes de confettis dorés, combiné aux drapeaux qu’agitaient les 40k nancéiens, j’avais des étoiles pleins les yeux à cet âge-là! J’étais juste derrière la cage de Lloris quand Kim met son coup de tête de génie, je me rappelle m’être fait bouger dans tous les sens par les supporters autour de moi, c’était incroyable ! Pour terminer le tout, c’est la première et unique fois où j’ai vu mon père pleurer, lorsque la coupe a été soulevée, ça montre bien l’impact qu’a eu cet événement !


Arthur : @ArthurBlanquet  

J'étais au stade avec ma maman avec qui j'ai été abonné à Picot de 2005 à 2015. C'était notre première année à Nancy (après une mutation professionnelle de mon père) et on termine par une finale au SDF, c'était incroyable pour notre première année ! Je me souviens être aller faire pipi à la 85e minute. Quand j'y repense ça me parait fou d'être parti à ce moment-là du match mais j'étais jeune, j'avais 12 ans. Je me souviens que je n'ai pas réussi à viser juste tellement j'étais stressé... Je me souviens avoir pleuré dans les bras de ma maman à la fin du match. C'était incroyable comme souvenir et ça restera l'un des plus beaux souvenirs de ma vie avec ma maman !


Clémentine : @clemruhlmann1

Abonnée au stade depuis mes 4 ans avec mon papa, je voulais à tout prix aller à Paris voir cette finale mais je n’avais que 8 ans et ma maman n’était pas d’accord. Après des heures de négociations, nous gagnons avec mon papa et nos billets sont pris ! Nous sommes partis de Nancy en train, des yeux d’une petite fille de 8 ans c’était super impressionnant ! Nous sommes arrivés dans la capitale et je me souviens voir des supporters rouges et blancs partout ! Arrivée devant le stade mon papa m’offre le maillot de la finale, avec les fameux France 2 et France 3. J’étais au paradis ! Moi qui n’avais fait que quelques stades dans ma vie, celui du stade France m’a scotché ! Je me rappelle du stress à 1-1, nous n’avions pas envie d’aller aux pénaltys ! Et là, la délivrance ! Merci Kim  

(J’en ai entendu parler pendant des années de ce but de Kim car c’était le joueur préféré de mon père alors que le mien était Kroupi). Je me rappelle de ces confettis et de cette grande fête qu’il y a eu au coup de sifflet final, de Correa qui court sur la pelouse, Kroupi qui sort son drapeau ect (les images sont encore meilleures avec la voix de Mathieu Barbier derrière évidement). La fête sur la place Stanislas a été grandiose, la fête a été à la hauteur. Merci l’ASNL pour ces moments !


Victor : @vic_frnt

J’étais donc assez jeune (11ans), habillé pour l’occasion en tenue ASNL, avec la casquette, le maquillage sur les joues, etc. J’avais découvert les ambiances de stage contre Le Mans en demie finale, et là le stade de France. C’était géant. Juste à côté de moi, mon grand-père et mon père. De l’autre côté, il y avait un jeune supporter niçois, habillé de la même manière que moi pour son équipe, accompagné de son père. On avait le même âge mais pas la même couleur de maillot. Ils sont partis au coup de sifflet final, le petit en pleurs. Ce qui fut un de mes plus beaux souvenirs de ma vie en tant que supporter, et qui nous a fait prendre des abonnements par la suite jusqu’à aujourd’hui, a dû être pour lui une tristesse inconsolable. En y repensant, c’est ce qui fait la beauté et la cruauté du foot, et du sport en général


Guillaume : @glmabr

J'ai toujours été plus au moins un bon élève, notamment en primaire. Fin du 2e trimestre de ma classe de CE1, nous recevons notre bulletin à la maison. Comme d'habitude, des bonnes notes, des bonnes remarques. Nous allions manger et à la fin du repas, mon père me demande de lire mon bulletin car il aurait vu une mauvaise note et me demande des explications. Mes deux parents face à moi, je me dis que je vais me faire tuer et que je vais me faire punir de DS pendant 2 semaines (lol). J'ouvre le bulletin, lis les deux premières pages, et à la 3e page, une surprise : deux places pour la finale du 22 avril au stade de France. Très heureux je remercie mes parents, et mon père me demande d'aller me coucher. Sur mon lit, était posé le maillot de la coupe de la ligue...


Alan :

Du rouge et du blanc partout, des drapeaux, des écharpes, des gens déguisés, des étendards, tout. Dans le train c’était la débandade, les gens chantaient, discutaient entre supporter, ils parlaient de la saison qui venaient de s’écouler, de la claque reçue contre Marseille (6-0) la semaine d’avant en disant qu’elle serait bénéfique si nous gagnions la CdL ce 22 avril.  

Arrivée à Paris, nous n’avons pas attendu longtemps avant de nous faire remarquer, à peine sorti du train et de la Gare de l’Est que nous avons tous commencé à chanter dans les rues de Paris, je me rappelle même que des passants parisiens nous filmaient et nous prenaient en photo. Nous étions une sorte de cortège qui déambulait dans les rues de Paris, jusqu’au métro pour rejoindre la Seine Saint Denis. Nous sommes finalement arrivés au stade, nous étions tout pile derrière le but (celui ou Kim à marque) au deuxième étage. Nous sommes arrivés pendant le match amical des U19 de Nancy contre ceux de Nice. Le match allait bientôt commencer et les supporters faisaient de plus en plus de bruit mais en face les niçois étant beaucoup plus nombreux nous ont donné une belle leçon. A l’entrée des deux équipes tous les supporters nancéiens agitaient leurs drapeaux distribués au préalable à l’entrée du stade. C’était beau. Début de match très solide de Nancy, Nice était un peu à la ramasse, bien loin de leur football habituel. Zerka ouvre le score, c’était l’explosion, étant à l’opposé on n'a rien vu mais le fait de voir les joueurs célébraient nous a fait comprendre qu’il y’avait but. En deuxième mi-temps, Vahirua égalise au tout début, premier refroidissement chez les supporters nancéiens, Nice commence à pousser et Puygrenier prend un rouge. Ca commence à stresser fort, mais la hargne et le courage des joueurs nancéiens se fera sentir jusque dans les tribunes et quand Kim vient marquer c’est la libération, on s’est tous sauté dans les bras alors qu’il restait encore 20min. D’ailleurs pour la petite anecdote je n’ai pas vu ce but en direct, j’étais en train de ramasser ma hampe de drapeau tombé, et quand j’ai entendu les gens criaient je me suis relevé tellement vite que je me suis cogné la tête contre une siège... Nancy mène 2-1 en jouant en infériorité, ça nous faisait stresser surtout que les Niçois ont assiégé notre camp, c’était irrespirable et insoutenable. Mais nos nancéiens ont su être conquérant, solide et soudé pour tenir jusqu’au coup de sifflet final ou nous avons tous explosé de joie, je me souviens avoir pleuré dans les bras de mon pote et coéquipier qui s’appelait Ben, c’est tout ce que je me souviens. L’euphorie était encore plus immense !


Charline :

La CDL de 2006... quel souvenir ! Dédé s'était organisé pour qu'un bus de Goniches puisse se rendre au Stade de France... Nous avions vêtu notre tee-shirt customisé "les chardons déchaînés", l'écharpe, un peu de maquillage et hop, direction Paris pour l'un des plus beaux matches de notre vie ! Les sensations sont spéciales lors de ce trajet, de l'impatience, de la joie mais aussi de la peur... car on l'aime notre ASNL et on veut vraiment qu'elle gagne... La tension est palpable pendant toute la durée du match... But de Zerka en milieu de 1ere mi-temps et explosion de joie ! Les fanions s'agitent dans tout le stade... Retour des vestiaires et notre euphorie redescend vite avec un but de Nice puis l'expulsion du Roc (Puygrenier)... jusqu'au but de Kim où l'excitation reprend... les 25 dernières minutes du match ont certainement été les plus longues de ma vie, jusqu'au coup de sifflet final qui signe la victoire de l'ASNL ! J'ai d'ailleurs toujours en tête ces images de Pablo Correa qui court, heureux, sur la pelouse du stade de France... Une journée pleine d'émotions qu'on a plaisir à partager, même 15 ans plus tard...  

 

Alcine :

Découverte de ce club à l’ambiance familiale après avoir entendu mon frère relater la superbe victoire 6-0 contre Rennes, je vois mon premier match à Marcel Picot le soir où Adailton se blesse face à Strasbourg. Les matchs se suivent, les visites et les photos avec les joueurs en Forêt de Haye s’enchaînent, une ambiance au stade dingue, une équipe de folie. Du haut de mes 17 ans, je me retrouve à être à fond derrière ce club. Et nous voilà, au matin de ce 22 avril à prendre le bus de notre Dédé national ! Pour l’anecdote, le chauffeur s’est perdu sur le Périph’ et nous avons vraiment eu peur de rater le début du match. Avec mon frère et ma copine Charline, nous avions été stupéfaits du nombre de supporters nancéiens dans le stade et de la vague rouge et blanche. La consigne de la tenue avait été respectée ! Pour une petit ado de 17 ans, c’était magique, et à l’époque, pas d’instagram ou facebook pour partager tout ça. L’appareil photo était de rigueur ! Un souvenir qui restera gravé dans nos mémoires. Et quoi de mieux que la victoire pour le retour en Lorraine... Encore merci pour ce moment !  


Cagdas :  

22 Avril 2006 : Quelle date, quel souvenir ! Je suis abonné depuis 2 ans avec Nas et Pipo. Mon amour pour le club grandit chaque jour, je comprends seulement l’importance d’aimer le club de sa ville, je découvre la culture club, la culture stade… Et là un matin ensoleillé d’avril nous allons faire un long périple vers la capitale nous avons nos sésames en poche (nous n’avions pas fait la longue queue interminable un ami du kop s’était bien arrangé pour nous prendre les billets du match). Train, quelques bières et nous voilà embarqués dans un voyage qui restera dans ma mémoire et sûrement dans la mémoire d’une ville et des 40000 personnes qui ont fait le déplacement comme une journée historique pleine d’émotion. Un voyage dans la fête la bonne humeur, des chants, des cris, une ambiance qui reste indescriptible, il n’en reste que des images dans la tête. Nous voilà arrivés au stade de France le stade de tous les rêves d’enfant le stade de la coupe du monde avec sur le dos le maillot de l’ASNL. Finalement comment une histoire peut s’écrire sans émotion sans adrénaline sans moment d’angoisse comme l’exclusion du ROC quelques minutes après l’égalisation niçoise mais L’ASNL version PABLO à cette époque est une équipe pleine de ressources mentales, qui de mieux que le magicien dribleur de folie KIM pour marquer le but victorieux et apporter la coupe à la maison !!! Voilà une journée qui se termine dans le train de retour que nous avons loupé pour voir la remise de la coupe, les uns sur les autres mais qu’importe-nous avons utilisé nos dernières forces pour chanter la gloire de l’ASNL avec le sentiment du devoir accomplie… LE 22 avril restera pour MOI NASS et PIPO gravé dans notre tête à tous jamais !!!!

 

Pierre : 

Je me souviens avoir commencé à suivre l'ASNL l'année précédente en allant au stade pour la première fois lors de la dernière journée de L2 où nous sommes devenus champion après un but de Laurent Dufresne. Grand moment.  Toute cette année 2005-2006 a produit beaucoup d'émotions : voir l'ogre lyonnais, affronter le voisin messin. Mais aussi le parcours en coupe de la ligue. Déjà, je devais assister à la demi-finale face au Mans. Impossible. Frustration. Quelle joie alors à l'âge de dix ans de pouvoir assister à une finale de mon club au Stade de France. Je me souviens précisément des deux buts de Zerka et de Kim. Je me souviens du nombre important de supporteurs. A la fin du match, avec mon frère, nous avions descendu à toute vitesse les nombreuses marches du SDF. La joie avait dépassé la raison. Nous étions vainqueurs d'une coupe, ce n'est pas rien pour un club comme Nancy.  Grâce à cette épopée et à cette saison, nous avons eu la chance d'assister le 28 septembre 2007 à Nancy-Schalke : une autre histoire.


Dimitri : @Dimitrirahmelow

Ce 22 avril 2006 a été particulier pour moi : c’était la première fois que j’allais au stade de France pour RTL. Il n’y en eu qu’une autre, l’année suivante, pour la finale de la coupe de France du FC Sochaux (aussi gagnée), que je couvrais également. Je n’ai pas commenté la rencontre, j’étais là pour recueillir les réactions à la fin du match. Et même après le premier but de Monsef, je ne croyais pas que vivre un titre au stade de France avec l’ASNL que je couvrais depuis 5 ans était possible. Le but de Nice à la reprise m’avait enterré psychologiquement. Et Kim a frappé. Et marqué. C’était insoutenable pour moi d’attendre la fin du match. Parce que même si je ne suis pas supporter (au sens fan inconditionnel) - je ne suis pas du tout originaire de la région -, on s’attache quand même forcément au club qu’on suit au quotidien comme reporter. Je crois que je ne suis jamais descendu aussi vite dans une salle d’interview. Tellement envie de voir les héros du soir. Mais c’est Echouafni le Niçois, qui était venu en premier, le visage totalement défait. Il avait l’air tellement triste. Puis j’ai vu Bianca sortir la tête à travers une porte, il m’a fait un énorme clin d’œil. Puis Ben (Gavanon). Je crois que tout le monde avait les yeux qui brillaient. C’est la première réelle émotion que j’ai vécue comme journaliste sportif. Et après ? Ils sont presque tous passés aux interviews, une cacophonie pas possible, mais ce qui est sûr c’est que cet événement et cette victoire nous ont beaucoup rapprochés, nous les journalistes et eux les joueurs et dirigeants. Quelques jours après, la présentation du trophée place Stan reste aussi un moment incroyable. J’étais sur le balcon de l’hôtel de ville, avec eux, dans la salle de réception avec le maire, André Rossinot. J’ai profité comme un fou de cette soirée car je savais que j’étais un privilégié. Jamais faire mon métier n’a été aussi facile. Pas besoin de leur poser des questions à mon micro : ils étaient tellement heureux, tous, qu’ils parlaient spontanément, avec une telle joie. C’était fabuleux. Le plus dur a été le montage des interviews pour diffuser à la radio le lendemain car tout était excellent. Mais il a fallu faire des choix parmi des phrases toutes plus magiques les unes que les autres. C'est pour l'éternité gravé dans ma tête.


Merci à tous pour votre participation, et surtout, merci pour vos souvenirs ! Vous êtes la preuve vivante que jamais aucun nancéien n'oubliera le 22 avril 2006 et ce qui en a découlé.

© Juliette Schang   
 


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