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SEMAINE SPECIALE CDL - Adrian Sarkisian / Andre Luiz

Nous continuons cette semaine spéciale Coupe de la Ligue avec une interview croisée d'Adrian Sarkisian et Andre Luiz. Retour sur le parcours en CDL et la saison 2005-2006 avec eux, tous deux arrivés en provenance de l'étranger en 2005. Ils sont restés profondément attachés à l'ASNL.  


Adrian Sarkisian, comment ça va ?

Je vais bien, nous sommes installés ici à Nancy avec ma famille ; cette ville signifie beaucoup pour nous, c’est notre deuxième maison. On est là depuis qu’on a quitté Auxerre avec Pablo [NDLR : il était l’adjoint de Pablo Correa à l’AJA]. Mes filles font leurs études ici à Nancy. Tout se passe bien pour nous malgré la pandémie.


Qu’est-ce que tu deviens ?  

En ce moment je regarde beaucoup de matchs. Quand on devient entraineur on est toujours à la recherche d’un projet qui nous convient. Avec Pablo on travaille toujours ensemble. Avec la pandémie ça a coupé un peu tous les projets du football, le monde s’est arrêté donc pour le moment on attend. Je suis jeune encore, j’ai 42 ans, et j’espère devenir entraîneur ! J’ai passé des diplômes ici en France.  

 
Ces 15 ans passés t’inspirent quoi ?

Le meilleur souvenir ! Parce que moi, je venais d’arriver cette année-là et ça signifie beaucoup pour moi. Je vais parler pour moi et pour les trois qui sont arrivés en même temps que moi : Kim, Adailton, Andre Luiz. On est arrivés à l’été 2005 et toute cette année-là on a trouvé une équipe, un club, avec énormément de qualités et de valeurs humaines. C’est quelque chose qui nous a marqué. Notre adaptation à l’équipe à l’époque avait été très simple. La fin, la Coupe de la Ligue, ça a vraiment été du bonus ! Pendant la saison, on a eu un démarrage difficile (4 défaites consécutives) et ça s’est mis en route progressivement. Puis la compétition de la CDL est arrivée. Je me souviens du match contre Sochaux, c’est moi qui marque sur pénalty. Il y a eu beaucoup de choses très importantes durant la Coupe de la Ligue, qui ont fait que le groupe s’est formé petit à petit. Déjà, quand on a gagné les quarts de finale, c’était la première fois pour l’histoire de l'ASNL. Là, on se dit bon, ça y est, on est lancés ; on pensait déjà qu’on pouvait arriver en finale. C'était quelque chose de très important pour nous. La finale, tout le monde connaît ; ça a été une semaine super spéciale car on était ensemble dans un château pas loin du stade de France. Le jour de la finale quand on est sortis sur le terrain et qu’on a vu la moitié du stade rempli par des nancéiens, qu'on a su que des gens étaient place Stan avec un grand écran, … T’imagines ? Quand on a appris ça, qu’on a vu tout ça, on était choqués. Le lendemain place Stan c’était formidable, c’est un souvenir dingue pour n’importe quel joueur. Ça va rester encore longtemps dans nos mémoires, c’était marquant.  

 

Quels souvenirs gardes-tu de la finale de la CDL ?

Je rentre à la place de Kim, on était avec André Luiz sur le banc de touche, on parlait beaucoup. Au moment où on se fait égaliser ou encore après l'expulsion de Sébastien Puygrenier, on savait quand même qu’on allait y arriver. Dans nos têtes, c’était sûr, et je ne saurais pas expliquer pourquoi. Je ne suis rentré qu’à la fin du match, parce que j’étais très fatigué [NDLR : avant d’arriver à Nancy, Adrian n’a pas eu de trêve ; il jouait quasiment non-stop depuis plus d’un an, Pablo voulait le préserver], mais c’était génial de rentrer pour ces 3, 4 minutes.  


Et l'ambiance au stade ?

C’était formidable ; voir la moitié de ce stade de France rempli de nancéiens, tous les drapeaux... A la fin du match, voir tous mes partenaires fous de joie, courir partout...  Et au coup de sifflet final, Pablo, comme il courait ! Comme s’il jouait encore, c’était magique ! En plus ma famille a eu la chance d’être en tribune. C’était magnifique. Un souvenir magnifique.  


Comment l’ambiance entre vous a pesé dans la victoire ?  

On n’arrive pas à gagner « que » grâce aux qualités des joueurs. Il y avait vraiment une belle ambiance entre nous, une cohésion, un esprit de famille. La qualité humaine du groupe était énorme ! Aujourd'hui encore, il faut d’abord trouver un bon groupe qui vit bien pour faire de belles choses.  

En face, il y avait de très bons joueurs aussi. Ce qui a fait la différence avec Nancy, ça a été cette cohésion je pense. Pas longtemps avant la finale, on avait perdu contre Nice en championnat ; on savait qu’ils avaient de bonnes qualités techniques, mais pas la même qualité de groupe que nous.  

Merci Adrian pour tes réponses et ta profonde gentillesse ! 

 

Les souvenirs d’André Luiz  

Pour moi les saisons 2005-2006 et 2006-2007 ont été deux superbes saisons. Notre groupe venait de monter en Ligue 1, on a joué avec notre force, on a tout donné. C'était un groupe de joueurs qui avait l’habitude de tout laisser sur le terrain, les adversaires n’aimaient pas jouer contre nous. Ils nous disaient qu’on était durs à jouer car on était un groupe de guerriers.  

En 2006 il y a eu la Coupe de la Ligue et c'était pour nous un moment magnifique, on a passé une semaine à Paris, on était très concentrés. Deux jours avant le match j'ai su que j'allais être remplaçant et je n’étais pas content, mais ça fait partie des tactiques du coach ! Ca s’est très bien passé puisqu’on a gagné. Kim m’avait dit avant le match qu'il allait marquer et quand il a marqué il est venu me voir.  

Sur les saisons là, il faut parler de notre coach Pablo Correa et de Paul Fischer car c’était deux personnes de confiance pour nous, qui savaient travailler avec nous et c’est pour ça qu’avec eux on a fait de très bonnes saisons. Ça reste des moments inoubliables. Après la finale quand on a été champions, Monsef Zerka a poussé Jacques Rousselot sous l’eau des douches du vestiaires. C’était une ambiance particulière !  


Merci Dédé pour tes réponses et ta sympathie ! 

© Juliette Schang


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