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DFCO vs ASNL (3-1) | Les blessés ont laissé des séquelles…

© Crédit Photo Maxppp - PHOTOPQR/LE BIEN PUBLIC


  Le film du match


L’avant match
Après une victoire éclatante au stade Marcel Picot, l’AS Nancy Lorraine se déplaçait sur la pelouse de Dijon, sous la ferveur de 489 supporters Nancéiens qui ont fait le déplacement. Les Dijonnais, à deux petites longueurs, sont des adversaires sérieux en la matière. Face aux blessures et suspensions cumulées de titulaires indiscutables (Tayot, Diaby, Gomel, Bouriaud…) Pablo Correa compose un Onze que l’on nomme de “comme il peut” avec Okardi à gauche et Mazou-Sacko au milieu de terrain.


Première mi-temps
Le coup d’envoi est donné sous les encouragements du douzième homme : les supporters de l’ASNL (encore bravo, nous n’avons entendu que vous). Dominés sur une pelouse difficile, les Nancéiens encaissent les premières occasions par l’intermédiaire de Schur, trouvé dans la surface, dont la déviation manque de tromper Sourzac (10’). Quelques minutes plus tard et décidément problématique, l’attaquant Dijonnais récidive avec une frappe qui passe au-dessus du but de Nancy (12’). En accumulant les approximations et sans faire preuve de tranchant, les Nancéiens ne sont pas prêts de marquer et passent surtout à côté de leur première période. Heureusement, les joueurs peuvent compter sur leur solidarité comme ici, après les pertes de balles successives de Pellegrini et Carlier (41’) aux abords de la surface, qui amènent à un florilège de tentatives adverses.

C’est la mi-temps. Nancy est peu inquiétée, mais pour autant bien peu inquiétante. Une prestation loin d’être à la hauteur d’un quatrième de championnat. Gangrenés par les absences, les Nancéiens ne trouvent pour le moment pas de satisfaction dans leurs remplaçants.


Seconde mi-temps

Le coup d’envoi de la seconde période est donné à Dijon. Ce Nancy va devoir, plus que jamais, prouver qu’il peut avoir un autre visage à l’extérieur ! Jamais deux sans trois… Schur a trop d’espaces et est encore trouvé dans la surface. En parvenant à se retourner, l’attaquant adresse une frappe heureusement trop enlevée (52’). Nancy n’est pas précoce, c’est officiel !!! Il aura donc fallu attendre la 56ème minute pour voir la première frappe cadrée de l’équipe. Nangis, virevoltant et encore précieux dans le jeu, se décale au milieu de terrain et tente sa chance aux 25 mètres. Sa frappe, avec rebond, est bien boxée par Risser. Quatre minutes plus tard, Nancy, ou plutôt le CHU AS Nancy Lorraine, enregistre une bien mauvaise nouvelle. Après un tacle dijonnais en retard, Carlier sort blessé et regagne les bancs de l’infirmerie (60’). Et comme un malheur ne vient jamais seul… Dijon centre au second poteau. Okardi ne regarde pas derrière lui et laisse filer Marié qui, absolument seul, crucifie Sourzac (73’). Dans la foulée et sans avoir à subir une réaction, Dijon fait le break. Fdaouch est trouvé dans la surface, le jeune Okardi glisse et laisse donc tout le loisir au Dijonnais pour ajuster Sourzac (83’). Que c’est dur mais malheureusement mérité. Nancy, trop attentiste, paie sa tendresse face à une équipe pourtant à portée. Dans un ultime effort, Rivas parvient à réduire le score et envoie une mine à l’entrée de la surface (91’). Un effort malheureusement bien vain puisque, à la suite d’une perte de belle, Irié lobe de loin Sourzac qui ne peut une nouvelle fois rien faire (95’).

Les jeux sont faits : Nancy chute à Dijon sur le score de 3 buts à 1. Une victoire méritée pour nos producteurs de moutarde qui, sans produire un jeu flamboyant, ont réussi à déjouer une équipe de Nancy bien en peine, et vraisemblablement diminuée par les absences.


Le coup de  de FansOfNancy


Notre coup de cœur va aux supporters de l’ASNL. “Gnagnagna c’est bateau on veut des joueurs dans cette catégorie”. Et bien s’il y avait bien un homme qui a rempli toutes ses missions avec succès ce soir, c’est le douzième homme incarné par les 489 vaillants supporters qui ont fait le déplacement à Dijon. Si le match sur la pelouse n’a pas été remporté, il est clair que celui des tribunes s’est révélé être une branlée monumentale. Bravo !


On aurait préféré


  • Que les remplaçants saisissent leur chance. C’est peut-être l’une des raisons les plus évidentes qui explique la prestation bien terne de Nancy. Largement affaiblie avec les absences de tauliers au milieu et sur les côtés, l’équipe s’est présentée remaniée dans le cœur de jeu. Okardi, Camara, Mazou-Sacko et bien d’autres n’ont manifestement pas été à la hauteur de la rencontre, trop passifs et peut-être trop jeunes encore.
  • Qu’on puisse vivre un match sans blessure. Oui l’hôpital est en crise à Nancy, oui le CHU AS Nancy Lorraine est déjà en manque de lits. Il faut bien être courageux pour jouer à Nancy, tant à chaque match un joueur reste allongé sur le champ de bataille.
  • Une pelouse digne d’un billard, pas d’un sol en moquette troué et taché. On ne va pas s’en servir d’excuse, la pelouse est l’affaire des deux équipes. Mais c’est aussi du bon sens que de souligner l’infâme pelouse de Dijon. Quel dommage de voir un club de ce calibre proposer un terrain vague pareil…

Le chiffre


16 sur 17

L’ASNL n’a pas remporté 16 des 17 matchs joués le lundi, en compétition. Cette statistique, offerte par Florent d’ASNL Database, nous confirme une chose : le foot, c’est le week-end !


Le tweet du match



 La réaction des coachs


P.Correa : « Je veux déjà dire que je suis très embêté d’avoir encore perdu un joueur sur blessure sans que l’arbitre ne sorte le carton rouge pour la faute dijonnaise. Maxence Carlier n’a pas pu rejouer après, il y a un règlement mais il n’y a pas d’équilibre sur ce genre de décision dans ce championnat. Maintenant que j’ai dit ça, soyons clairs, on n’a pas perdu à cause de ça. Je ne sais pas si Dijon est un juste vainqueur mais c’est l’équipe qui a le mieux fait les choses, en profitant de nos erreurs. Si Dijon a gagné , c’est que Dijon a joué mieux que nous. On n’a pas été dans le bon tempo en première mi-temps. Le match commençait à s’ouvrir quand ce changement au milieu nous a fait énormément de mal. On savait que le premier but serait déterminant dans une rencontre comme celle-là et c’est nous qui l’avons encaissé. On a très mal défendu. Notre milieu de terrain a regardé l’action comme moi spectateur en tribune. On ne peut pas accepter des choses comme ça pour exister dans ce championnat. »


B.Tavenot : « On a fait un vrai match de foot. Mes joueurs ont répondu après la défaite à Villefranche. On a raté deux grosses occasions au début mais on n’a pas lâché et on a fini par être récompensé. »


 Et le prochain match ?


Nancy reçoit Nîmes, actuel dixième de National. Une réception loin d’être évidente alors que les Crocos sont sur une série de 5 matchs sans défaite (3 victoires et 2 nuls). Il faudra donc compter sur sa forteresse imprenable, le stade Marcel Picot, pour venir à bout d’une équipe sur une belle dynamique dans ce championnat.


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