Dans une rencontre disputée le samedi soir, Nancy affronte Villefranche, match important dans l’optique du maintien. Les hommes de Pedretti se sont imposés grâce à une entame de match tonitruante, non sans se faire peur par la suite.
Depuis notre dernier match de Ligue 2, Picot n’avait plus connu un match le samedi soir. La densité du calendrier liée aux multiples reports a forcé la FFF à programmer trois matchs, le weekend, oui ! Après un accueil du bus, digne des plus grandes équipes, les joueurs étaient galvanisés par leurs supporters. Côté terrain, Pedretti doit composer avec l’absence de Pellegrini, bien suspendu cette fois-ci, n’en déplaise à nos amis finistériens. Bussmann est replacé dans une charnière new look avec Prince Mendy, Deaux est préféré à Ndoye et Da Costa retrouve le couloir à la place d’Etcheverria. Le match aller avait abouti à une victoire caladoise, dans le pire match de cette saison, sans aucun doute tant l’équipe avait été absente. Le coach a changé, la dynamique également et ce samedi en a été la preuve.
Le match démarre en trombe, poussés par le Saturday FC, les Nancéiens trouvent la barre de Bouet par l’intermédiaire de Nangis, qui profite d’un ballon contré de Robinet. M. Mokhtari ne bronche pas, malgré un ballon qui semble avoir rebondi très près de la ligne. (3e) Pas le temps de se morfondre, Nancy continue de pilonner la défense caladoise aux abois en ce début de rencontre. Par une superbe passe cachée de Nangis, Mouazan est trouvé dans la surface qui manque d’efficacité pour battre Bouet, qui est bien sorti. (7e) Sur l’action suivante (oui, ça s’enchaîne), l’AS obtient un corner frappé par Mouazan. Neil reprend du dos le ballon au premier poteau qui prend la direction du but, le ballon est cafouillé par Bouet. Le combatif Bussmann est le plus prompt pour pousser le ballon dans les filets, tel un rugbyman. Nancy ouvre le score dans les dix premières minutes et embrase encore plus le stade.
M. Mokhtari a définitivement quelque chose contre Nancy, tant ses décisions sont incompréhensibles et souvent contre le club lorrain. Sur un très bon mouvement conclu par un centre en retrait de Da Costa, le défenseur caladois détourne clairement le ballon de la main. Sous les yeux de l’arbitre, rien n’est sifflé. Encore une fois, même pas le temps de râler que Cissé nous gratifie d’une merveille. Il avait annoncé avoir retrouvé de la confiance depuis l’arrivée de Pedretti sur le banc, et son passage en équipe de France lui a aussi donné de la maturité, son action en est la preuve. Très bien servi par Mouazan, Lamine lance une feinte qui met dans le vent trois défenseurs. Il conclut son action d’une frappe croisée à ras-de-terre pour faire exploser Picot. Nancy mène 2-0 après 12 minutes de jeu !
Et 1, et 2 et 3-0, 10 minutes plus tard, avec le même Cissé qui est le plus prompt à reprendre un centre mal jugé par Bouet. Il cadre sa frappe et le gardien adverse se charge de la propulser dans ses filets. (22’) Picot exulte, ça fonctionne devant, mais aussi derrière avec un Sourzac une nouvelle fois décisif à tous les instants. Si Nancy est à ce point imperméable et pas dans les tréfonds du classement, on le doit bien à M. Martin Sourzac. A quand la statue ? Il ne peut rien sur les deux buts inscrits par Villefranche, dû à un gros relâchement regrettable. En effet, les joueurs de Nancy ont manqué de combativité et d’envie une fois les trois buts inscrits. Mais la différence est que cette fois-ci, l’ASNL n’a pas craqué. Les trois points en poche, tout le monde peut souffler.
En résumé, on pourra retenir l’entame tonitruante des Nancéiens, qui ont offert de l’efficacité offensive et du réalisme comme ils n’en avaient jamais offert auparavant. Un Cissé retrouvé, un duo de créateurs El Aynaoui-Mouazan inspiré et des tauliers en les personnes de Mendy et Sourzac. Nancy peut donc s’appuyer sur une colonne vertébrale solide.
Il faudra néanmoins résoudre le problème du buteur, Robinet n’est vraiment pas l’homme providentiel. Encore transparent hier, et absent dans l'engagement, il peine à se faire une place sur le terrain. L’entrée de Sakho (61’), bien que perfectible, a montré beaucoup plus d’assurance et d’envie que celle de l’ancien Castelroussin.
Il s’agira de reproduire cette efficacité sur tous les derniers matchs pour se sauver, et aussi jouer tous les matchs dans leur entièreté. Les joueurs avaient un rendez-vous lors de ce match, qu’ils ont honoré en grande pompe. Nancy a maintenant dix jours pour se préparer pour son déplacement à Sedan, qui pourrait permettre de prendre de l’avance sur la zone de relégation et se donner de l’air.
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