© Crédit Photo Mateo Photographie
Dans une belle ambiance qu’il nous tardait de retrouver, Nancy obtient la première occasion franche du match après un premier round d’observation. Lamine Cissé gratte un ballon haut, son duel face au gardien est malheureusement loupé avec un tir en manque de vitamines (09’). En dépit d’une équipe de Nancy bien en place, les joueurs Niortais vont dominer avec technicité les prochaines minutes. Après un cafouillage dans la surface, un Niortais pousse le ballon dans le but vide, heureusement signalé hors-jeu (15’). Dans la foulée, Cissé (pas le nôtre) adresse une frappe molle à bout portant, suffisamment piégeuse pour forcer Giagnorio à se déployer (21’). Malgré la belle contre-attaque Nancéienne et cette frappe de Gomel repoussée (22’), Niort finit par ouvrir la marque. Énième cafouillage dans la surface et une position trop attentiste des Nancéiens, ça ne pardonne pas. Gasnier reprend une passe parfaite et marque dans le but vide (27’). Oui, mais une mi-temps c’est 45 minutes a dit Monsieur Camara (tout juste entré à la place de Pellegrini). Le néo-Nancéien distille un caviar à contre-sens du jeu, transformé avec brio par Farade (39’), Nancy égalise ! Ce but de la révolte (côté Nancéien) manque d’en cacher un second. Sur une passe en profondeur de Cissé, Farade est à deux millisecondes de planter un second pion à l’adversaire.
Une seconde mi-temps moins animée se dessine avec des organismes plus fatigués qu’en première période. Malgré quelques bonnes actions de Nancy, dont cette frappe déviée de Nangis qui tutoie le poteau de Delecroix, Niort parvient à obtenir un pénalty avec roublardise. À la suite d’un une-deux, Carlier se fait prendre au contact par le joueur Niortais qui avait, semble-t-il, perdu son ballon. L’arbitre désigne le point de pénalty, transformé par Gentil malgré une frappe molle et un plongeon du bon côté de Giagnorio (78’). Alors moins tranchants avec ce coup de massue subit - presque - contre le court du jeu, nos Nancéiens refusent d'abdiquer. Sur un coup-franc bien tiré, Bussmann vient croiser sa tête victorieuse (92’) et frappe avec passion l’écusson de l’ASNL sur son maillot : pas de doute, nos Nancéiens ont de la rage à revendre cette saison, et continuent leur série d'invincibilité. Comme disait la Compagnie Créole : c’est bon pour le moral !
Moins de blessures, encore et toujours. Avec la sortie de Pellegrini en début de première période, les Nancéiens peuvent s’inquiéter d’une infirmerie qui commence à se remplir. En espérant de rapides retours !
Des entrants plus percutants, et plus de temps de jeu pour les laisser s’exprimer ! En dehors de Camara, les entrants ont, encore une fois, peu apporté à l’ASNL. S’ils doivent en montrer davantage, ils n’ont aussi que peu de temps pour se montrer à chaque match.
Une défense plus solide. Attentistes sur le premier but, naïfs sur le second, nos Nancéiens ne sont pas catastrophiques en défense mais paient cash la moindre errance.
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C’est pas seulement le meilleur public de France, c’est une famille ☺️❤️?? https://t.co/eec3pUN5yH
— Sebastien Janodet (@SebJanodet) September 1, 2023
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