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Le billet de mauvaise humeur de Juliette

Chers tous,  

C’est avec beaucoup d’amertume que j’entame ce billet de mauvaise humeur. Et je ne dis pas ça car je suis dans un TGV direction Nancy, installée dans un carré enfant et pas dans le sens de la marche. Ça me flanque la gerbe et je commence à voir mon écran de manière un peu floue.

 J’aurais aimé vous retrouver dans d’autres circonstances que celles du triste bilan que je m’apprête à dresser. Moi, l’éternelle optimiste, je n’y crois plus. A moins d’un miracle, cette fin de saison risque de nous laisser à tous un goût bien amer. Peut-être que finalement, la gerbe et la vision trouble, ce n’est pas juste à cause du TGV. 

Il y a un an, nous étions heureux, sur Fans of Nancy, de partager vos commentaires enthousiasmés suite à la vente du club. Les possibilités d’évolution s’ouvraient enfin à nous ! Après une fin de saison plutôt mollassonne en Ligue 2 (si seulement on pouvait y revenir !), cet été, nous étions -pour la plupart- confiants. Le mercato semblait bien entamé, les promesses de gegen-pressing étaient, a priori convaincantes... Bref, les voyants étaient au vert pour que l'on passe enfin une bonne saison après cinq années de grosse misère.  

Mais que nenni ! Aujourd’hui, on connaît tous le bilan comptable de l’ASNL. Je vais donc vous l’épargner. Je ne vais pas revenir sur les derniers ratés en championnat (il n’y a quasiment que ça), ni l’éviction de Stendel, ni tout le reste. Ça fait déjà assez mal comme ça.  

Ce que j’aimerais comprendre, comme beaucoup d’entre vous, c’est : quel est ce merdier dans lequel l’institution ASNL est plongée ? Je rêve de me transformer en souris pour observer, ne serait-ce qu’une journée, Gauthier Ganaye. A l’heure où j’écris ce billet de mauvaise humeur, c'est silence radio pour lui. Pareil pour les investisseurs, dont je n’ai toujours pas retenu les noms et les visages. Peut-être qu'ils ne communiquent pas car ils nous concoctent un plan de sauvetage improbable ? Un mercato d’enfer ? [insérer un rire sarcastique]  

Parce-que, ne rêvons pas, mais avec cet effectif-là, même le meilleur entraîneur du monde n’y arriverait pas. C’est en tout cas le sentiment que j’ai. La mayonnaise ne prend pas. Pire encore, certains comportements sont inadmissibles.

Est-ce normal, aujourd’hui, que certaines de mes sources me révèlent que les joueurs (tout ou partie) ont souhaité, voire poussé, le départ de Benoît Pedretti ? Est-ce normal que nous n’ayons aucunes informations sur ce qu’il se passe en ce moment dans les bureaux ?  

Aujourd’hui, nous ne connaissons rien de ce qu'il se passe au sein de notre club. Pourtant, lorsque l'on est dans une communication de crise, la pire technique à adopter est celle de l’autruche. Et entre faire des belles vannes sur twitter et répondre sérieusement aux questions que tout le monde se pose, il y a un monde, messieurs les dirigeants. A tout hasard, si vous nous lisez, n’oubliez pas que vous tenez une entreprise et le destin de ses salariés entre vos mains.

Nancy est un club historique du football français. Nous avons formé, lancé, accueilli, des joueurs talentueux. Certains ont même marqué l’histoire du football. On a eu des buses aussi, ça, je vous l’accorde. Mais nos saisons en Ligue 1, en Ligue 2, nos titres, tout ça, ce n’est pas du vent. Les bus et les trains bondés en avril 2006, ce n’était pas du vent. L’affluence à Picot, malgré les années de disette, ce n’est pas du vent. Cette ferveur et cette fidélité de vous tous, et de nous aussi, ce n’est pas du vent. Les actions menées par les groupes Ultras, ce n’est pas du vent.  

J’ai commencé à aimer le foot et l'ASNL à 8 ans. J'en ai 24 aujourd’hui. J’ai pleuré, crié, sauté de joie, insulté beaucoup d’arbitres, j’ai vu des matchs pourris et des matchs incroyables, j’ai même travaillé pour ce club, et je vous écris ici depuis quelques années. Aujourd’hui, je n’ai même plus envie de pleurer ou de crier pour ce qu’ils sont en train de faire de notre club.  

Nancy, c’est notre blason, pas le leur. Non inultus premor, c’est notre devise pas la leur. Aujourd’hui, le chardon ne pique rien d’autre que les égos de tous ceux qui croyaient en ce nouveau projet.  

Avant de conclure ce billet de mauvaise humeur, je tiens à vous partager un petit peu de positive attitude. Je témoigne donc mon immense respect envers les différents groupes de supporters qui n’ont toujours pas essayé de foutre le feu au centre d’entraînement. Immense respect également à tous les supporters présents dans le stade, qui se gèlent les miches pour rentrer avec trois buts dans le sac. Enfin, un immense respect aux salariés du club, et surtout, bon courage.  

Toute l’équipe de Fans of Nancy s’associe à ma personne pour vous souhaiter de belles fêtes de fin d’année. Profitez de vos proches, essayez de ne pas attraper cette grosse merde de variant Omicron, et surtout, gardez l’essentiel en tête : Nancy, c’est nous.  


A bientôt sur le site et sur nos réseaux sociaux,

Juliette.  



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